Fallait Pas Oh Non, Fallait Pas !
Encore un récit de Tamalou qui minspire : « Fallait pas » que je vous conseille de lire avant de poursuivre ici
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Se sentant humiliée, pour se venger de Robert qui la rejeté par amour pour sa femme, Carine devient lamie de Bérengère. Un soir, elle lui fait rencontrer des amis blacks, et tandis que Bérengère se laissent emporter par son plaisir, Carine la filme pour en faire profiter Robert en direct, en lui envoyant photos et vidéos de sa femme.
Robert ne s'attendait pas à voir Bérengère se comporter comme dans un film porno.
Le message suivant était de Carine, et il disait :
"Tu mas rejetée, tu tes moqué de moi, fallait pas
Cocu ! Voilà le résultat !"
Le dernier message que Robert a reçu de la soirée, cétait une image de Bérengère, trempée de sueur, allongée sur le lit. Son bras replié couvrait son visage, l'autre main montrait un pouce levé vers la caméra. Jambes largement ouvertes, elle montrait à la caméra ses orifices distendus, dégorgeant des flots de sperme crémeux.
La légende disait : "Comme tu ne vas plus pouvoir lutiliser pendant un certain temps, prépare ta langue pour la nettoyer quand elle rentrera à la maison !"
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ROBERT
Je suis atterré, la photo de ma femme jambes écartées sous les yeux. Jattends un nouveau message de Carine. Plus rien, je nai même pas envie de contacter Bérengère, mon esprit tourne à vide ? « Bérengère comment as-tu pu
Je ne pourrais plus te toucher, tu me dégouttes »
« salope Carine davoir ainsi manipulé ma femme »
Que puis-je faire ? Attendre le retour de Bérengère. Elle ne sait certainement pas que Carine ma envoyé ces vidéos et ces photos. Que va-t-elle me dire ? Quel mensonge va-t-elle inventer ? Sait-elle que jai dragué Carine ?
Je regarde mon smartphone, ça y est cest débloqué, je peux à nouveaux voir les vidéos. Je détaille la première photo envoyée, elles sont toutes les deux face à un miroir, certainement chez Carine.
Je visionne à nouveau les films. Jenrage, elle me le paiera. Et cette dernière photo, la honte. Bérengère sest caché le visage pour ne pas être reconnue, mais quelle impudeur, je la connaissais bien mal.
Quelle salope Carine, comment a-t-elle pu manipuler Bérengère à ce point ? Seule, elle naurait pas osé.
Une heure passe, Bérengère nest toujours pas rentrée. Je lattends assis dans le fauteuil. Ne pas mendormir
lexplication est pour bientôt.
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BERENGERE
Je nallais pas garder cette tenue. En passant me changer chez Carine, jai voulu prendre une douche avant de partir, effacer toutes ces traces. Je me suis frottée à marracher la peau.
Jarrive mon chéri, dans 20 minutes, je serais chez nous.
Mon dieu, ce nest pas possible, quest-ce que jai fait ? Je pensais juste passer une soirée sympa avec Carine, laisser les mecs nous draguer, cétait amusant, et pas bien grave. Je suis folle, comment en suis-je arrivée à suivre ces deux types et à tromper Robert.
Je naurais jamais imaginé jouir aussi fort, je ne sais même plus combien jai eu dorgasmes. Pourquoi avec eux ? Jaime faire lamour avec Robert, toujours tendre et attentionné, il me satisfait pleinement, il ma toujours fait jouir, mais ce soir cétait tellement plus. De vraies brutes, comment ai-je pu sucer leurs queues et les laisser me prendre par derrière ? Jai honte, mais que cétait bon.
Mon chéri, jespère que tu ne le sauras jamais.
Demain matin, jirais faire un test au dispensaire, ces cons nont pas voulu mettre de préservatifs, une folie. Il faut que je sache avant de refaire lamour avec mon mari. Ce soir, il dormira, sinon il est tard, je dirais que je suis fatiguée
Quelle conne ! Pourquoi Carine ma-t-elle entraînée dans ce délire ? Je ne me reconnais pas. Jai eu envie quils me voient nue, quel plaisir de les laisser me déshabiller, hum leurs mains, leurs grandes mains, personne ne mavait encore peloté les seins de cette façon.
Jai encore la bouche toute endolorie. Sucer une telle bite, je me suis demandé si jarriverais à la mettre en entier dans la bouche, mais jy suis arrivé. Quand il sest enfoncé, mon nez dans ses poils, jai cru , quelle sensation, quel bonheur ! Et lautre qui ma jouis au fond de la gorge, le salaud il aurait pu faire plus attention, jai tout avalé, il avait bon goût.
Surtout jai mal aux fesses, sa bite dans le cul ma fait mal. Pour une première bravo ma fille. Dire que jai toujours refusé à mon mari, ce nest pourtant pas désagréable, je ten ferrais profiter mon chéri. Vraiment quel plaisir ils mont donné ces deux cons.
Quelle heure est-il ? Aie, il est tard, moi qui avais dit à Robert que je rentrerais vite, je nai pas vu passer lheure. Que vais-je pouvoir lui dire ? Il doit dormir, on verra demain matin.
Ils en voulaient toujours plus, jen voulais toujours plus, jai tout accepté, jai tout aimé. Les deux en même temps, même dans mes rêves les plus fous je naurais pu imaginer
la photo de Carine le prouve, ils mont bien remplie, ça coulait de partout. Cest moi cette salope ? Humm.
Je me gare dans notre sous-sol. Jai le cur gros, jai trompé mon chéri. Carine ma poussée, mais je nai aucune excuse, je men veux, mais quel pied, comment regretter. Elle ma dit « à bientôt », non je ne recommencerais pas.
Doucement la clé, ne pas réveiller Robert. La maison est silencieuse, tout est noir, je nallume pas, il doit dormir à point fermé. Ouf !
Sans faire de bruit, je me dirige vers notre chambre sur la pointe des pieds.
Dun coup, la lumière du salon sallume, je me fige :
« - Bonsoir ma chérie.
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CARINE
Quelle naïve Bérengère, je lui ai fait faire tout ce que je voulais.
Ah ces petites bourgeoises réservées, quand on lâche la bride, ce ne sont que des femelles en chaleur, Bérengère comme les autres.
Elle na jamais vu que je la filmais, toute à son plaisir. Juste la photo chez moi pour que Robert sache comment elle était habillée pour notre « soirée entre fille », il devait être blême, et la dernière bien sûr, le coup du pouce levé, une merveille, elle a un peu hésité, mais elle la fait, jambes écartées, avec le foutre qui coule. Quelle gourde !
Robert a dû être heureux de cet ultime cadeau. Il ma repoussée, ma humiliée, fallait pas !
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ROBERT
Affalé dans mon fauteuil, jai peur de mendormir, surtout que jai éteint la lumière pour mieux surprendre Bérengère. Cela fait plus dune heure que jai reçu le dernier message de Carine. Que font-elles ?
Un petit bruit me fait sursauter, Bérengère enfonce sa clé dans la serrure, doucement pour ne pas faire de bruit, pour ne pas me réveiller. Mes yeux habitués à lobscurité, je la devine marchant sur la pointe des pieds, ses chaussures à la main.
Surprise, jallume la lumière :
« - Bonsoir ma chérie.
Elle sursaute :
« - Tu ne tes pas couché, tu aurais dû, tu travailles demain
« - Toi aussi tu travailles. Je tattendais, tu mavais dit que tu ne devais pas rentrer trop tard
Et regardant ma montre :
« - Cest ça que tu nappelles pas trop tard, tu as vu lheure ?
« - Je nai pas vu le temps passé, excuses moi mon chéri.
Je lui fais une bise, la prenant dans mes bras
« - Alors ta soirée cest bien passée ?
Un oui évasif.
« - Vous avez fait quoi ? Vous êtes allés où ?
« - Juste boire un verre avec des amis de Carine, je te lai dit au téléphone.
« - Cétait qui ?
« - Son copain, et deux couples que je ne connaissais pas.
« - Je croyais que cétait une soirée entre filles. Tu étais alors la seule célibataire, tu aurais dû me téléphoner, je serais venu vous rejoindre.
Bérengère ne semble pas à laise, je sens les mensonges arriver.
« - Non ils étaient sympathiques, je nai pas voulu te déranger.
« - Quavez-vous fait ?
« - Rien de spécial, on a discuté, et pas mal bu. Ça doit se voir, pardonnes moi, je nai pas lhabitude
allez je suis fatiguée, on va se coucher.
« - Je comprends quune soirée comme ça a dû te fatiguer, cest vrai que tu nas pas lhabitude
. Heureusement.
Bérengère ne saisit pas le double sens de mes mots. Elle va dans la chambre, je la suis.
« - Au fait, tu mas dit être passée te changer chez Carine, tu y es retournée pour remettre tes vêtements ?
En bafouillant :
« - Oui cest ça.
« - Tu étais habillée comment ?
« - Juste une petite robe
un peu sexy.
« - Un peu sexy ? Tu es modeste, heureusement que Carine est plus gentille, regarde, elle ma envoyé cette photo.
Bérengère blêmi, nose regarder mon téléphone :
« - Tu étais drôlement sexy dis donc, vraiment belle.
« - Cest Carine qui a insisté, ça ma amusé. Tu men veux ?
« - Pour ça, non bien sûr. Tu as dû avoir beaucoup de succès.
Nous nous déshabillons, je remarque quelle a pris une douche il ny a pas longtemps, ça ne métonne pas delle. Pourtant elle y retourne, je la regarde, elle se savonne bien la chatte et les fesses, essaie-t-elle deffacer la honte ?
Je mapproche, la prends dans mes bras, je lembrasse :
« - Tu es belle.
« - Pas ce soir mon chéri, il est tard, je suis fatiguée. Demain daccord ?
Me dit-elle avec un grand sourire, en me rendant mon baiser. Jaccepte bien sûr, tout en lui caressant les fesses, un doigt lui titille son petit trou.
« - Ail,
« - Je tai fait mal ma chérie,
« - Non, mais je suis sensible par-là, tu le sais.
« - Excuse-moi, javais peur de tavoir fait mal. Tu me rassures, ce nest pas moi. Ce doit être le mec qui ta enculé il y a une heure.
Bérengère se fige, bafouille :
« - Qu
Quoi ?
« - Oui tu ne te souviens pas, celui qui ta baisée et enculée, tu ne peux pas avoir déjà oublié.
Libérant la tension qui monte en elle, Bérengère éclate en sanglot, elle sassoie sur le lit le regard fixe. Lair totalement abasourdi, impossible de mettre une idée devant lautre, elle doit se demandant comment je sais.
Sadiquement, je lui montre la dernière photo, elle se cache le visage avec ses mains pour ne pas voir. Mais il ny a aucun doute, il est clair quelle a été baisée et quelle a été prise par derrière, les traces sont visibles.
Bérengère nessaie même pas de nier, totalement assommée par la preuve quelle a sous les yeux, sa chatte et son cul dilatés, pleins de sperme. Elle tremble, entre deux sanglots.
« - Cest obscène, cache ça. Pardon mon chéri.
« - Tu me dois une explication, tu ne crois pas ?
Je la regarde durement.
Elle me raconte une fable. Chez Carine, avant de se changer, elle a pris une douche, Carine est entrée dans la salle de bain avec son copain. Ils lont caressée, elle a perdu la tête. Il la baissée, et très vite il la prise par derrière sans rien demander, elle avait un peu bu, elle na pas eu la force de refuser, elle sest laissée faire sans vraiment sen rendre compte. Il a éjaculé dans sa chatte et dans son cul, mais elle na pris aucun plaisir. Elle me le jure.
Elle se demande encore pourquoi Carine la incité à avoir une relation avec son copain, elle nest pas jalouse ?
Elle, elle ny est pour rien, elle était dans un état second, fatiguée de sa soirée. Elle na eu aucune réaction quand Carine a voulu la prendre en photo, juste le réflexe de se cacher le visage.
« - Et ce pouce levé ?
« - Cest Carine qui me la demandé, je lai fait sans vraiment réfléchir.
Je me glisse dans nos draps, elle se couche auprès de moi, je lui tourne le dos, elle se colle à moi, je la repousse :
« - Pousse-toi, tu es sale.
« - Oh !
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BERENGERE
Quelle conne Carine. Cette idée quelle a eu denvoyer ces photos à Robert, elle est folle. Déjà que je ne voulais pas de photos, pas de trace. Demain je lappelle, je veux savoir ce qui lui a pris.
Enfin Robert na pas trop râlé, il semble avoir cru mon histoire avec le copain de Carine, ça tenait la route. Daccord jai dû avouer lavoir trompé, impossible de le nier, mais sil savait la vérité, jamais il ne me pardonnerait. Je men tire encore à bon compte.
Demain il aura réfléchi, jen serais quitte pour un nouvel interrogatoire. On fera lamour, il comprendra que je regrette ce petit écart. A la longue, je crois en ma propre fable, effaçant la vérité.
Je ne lai pas trompé, ils mont baisée, et sils mont fait jouir, cétait purement mécanique.
Cest Robert que jaime, personne ne pourra me donner plus de plaisir que lui. Daccord hier, je lai un peu oublié, mais si Carine ne mavait pas encouragée, je naurais rien oser faire.
Quand je me réveille, Robert est déjà debout, dans la cuisine, il a préparé le café.
« - Bonjour mon amour.
Pas de réponse :
« - Tu men veux ?
« - Comme un mari trompé.
« - Excuse-moi, je ne voulais pas, mais je nai pas réagi quand Carine est venue sous la douche avec son copain. Cest allé si vite, je nétais plus moi, fatiguée de ma soirée.
Jessaie de lembrasser, il me repousse :
« - On en reparlera ce soir.
Et il part sans me regarder.
A ce soir mon chéri.
Avant tout, je dois passer à lhôpital faire un test, ces cons auraient pu mettre un préservatif. Si tout se passe bien, je serais câline avec Robert, je pourrais lui faire oublier
sinon, je suis foutue, il faudra le lui dire, je ne vais tout de même pas le contaminer.
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ROBERT
En arrivant au bureau, jappelle Carine. Je suis sympa avec elle, tout sourire, comme si elle mavait fait une bonne blague :
« - Je narrive pas à comprendre comment tu as pu décider Bérengère.
« - Tu la connais mal, je nai eu aucune difficulté, elle savait ce quelle voulait. Et encore tu nas pas tout vu. Elle les a sucés tous les deux, et le grand barbu, celui qui la enculée en premier, lautre a suivi, et bien le grand barbu a joui rapidement dans sa bouche, ça ne lui a pas déplu, pas si coincée ta bourgeoise. Ça lui ferra un beau souvenir.
Pour tout te dire, je naurais jamais cru quelle accepterait aussi facilement. Toi non plus dailleurs, à voir ta tête.
« -
« - Je suis certaine que Bérengère a apprécié ce cadeau, toutes les femmes rêvent dune telle soirée, avec plusieurs hommes.
« - Toi aussi ?
« - Si tu savais tout ce que jai fait avec mon amant et ses potes, tu rougirais.
« - Et ton copain ?
« - Cest mon amour
Il ne sait pas.
« - On dirait que ça ta amusé.
« - Tu ne peux pas savoir à quel point. Surtout quand dans la boite elle ta envoyé un message « je taime » avec un beau smiley en forme de cur
pendant quelle se faisait peloter, une main sur les seins, une main sous la jupe. Ça ma donné lidée de tenvoyer une photo. Jai alors pensé que tu serais intéressé par la suite.
« -
« - Jespère que tu as apprécié la double autant que Bérengère. Après ce coup de maître, un devant, un derrière, elle était exténuée. Une première pour elle. Jai voulu immortaliser la scène, dommage elle a caché son visage, la peur dêtre reconnue. La pauvre, si elle savait que tu as tout suivi en direct.
« - Pourquoi as-tu fait ça ?
« - Il ne fallait pas me repousser. Ça te fait quoi dêtre cocu ?
« - Et toi, ça te fait quoi dêtre virée ? Tu dois bien te douter que tu ne peux plus rester dans lentreprise.
Carine se fige.
« - Quoi ? Tu me fous dehors, tu nas pas le droit.
« - Jai tous les droits.
« - Et si je ne veux pas partir ?
« - Tu nas pas le choix, tu nas pas fini ta période dessai. Tu peux partir du jour au lendemain, suivant mon bon vouloir. Tu tes bien vengée, tu es contente
Bravo. Maintenant tu signes ici et demain tu quittes la boite.
Nayant aucun recourt, elle signe le papier que je lui tends.
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CARINE
Salaud, me renvoyer, après le mal que jai eu pour trouver ce job. Tu vas me le payer. Ah tu crois être le plus fort.
Jenvoie les vidéos de Bérengère à ses collègues de bureau. Jimagine laccueil quand elle arrivera. Elle passera pour une salope, et lui pour un cocu.
Je les hais. Il sest permis de me rejeter
pour cette fille ?
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BERENGERE
Je nirais au bureau que cet après midi, ce matin direction lhôpital faire un test, je croise les doigts
jai vraiment été inconsciente. Et il va falloir que je téléphone Carine, pour savoir ce quil lui a pris denvoyer ces photos à mon mari.
Ce matin, Robert est parti en colère je le sens bien. Ce soir il va falloir jouer serrer, il pourra admettre un dérapage dune demi-heure, mais sil savait que jai baisé toute la soirée, jamais il ne me pardonnera.
Après la prise de sang, je me balade dans le parc, il faut que je remette mes idées en place. La journée sera longue dans lattente du résultat, à partir de 5 heures ma dit linfirmière
Ce soir je saurais, je pourrais parler à Robert lesprit plus détendu, enfin jespère
on fera lamour, ça nous ferra oublier cette soirée, et Robert me pardonnera. Enfin jespère
Jarrive à mon bureau. Dans lascenseur avec un collègue, petit bonjour, il me regarde bizarrement, jai limpression quil me déshabille des yeux. En gagnant mon bureau, je remarque les regards ironiques de certains collègues, et perçois le sourire des filles de la compta, et celui de ma secrétaire qui me dit en me saluant :
« - Vous allez bien
pas trop fatiguée ?
Quelle question ?
A peine le temps de consulter ma messagerie, ma secrétaire me signale que le DRH mattend. Que se passe-t-il ? Cest la série des emmerdes.
A peine entrée dans son bureau, il ny va pas par quatre chemins, après une longue tirade sur lhonorabilité de la société incompatible avec mon comportement, il mannonce quil ne peut pas me garder. En une seconde je comprends que je suis virée, pourquoi ?
Devant mon air ahuri, il me montre son ordinateur, une photo où je danse avec un grand black collé à moi, une main sur les seins, on voit bien ma tenue sexy dhier, et ce maquillage ! Sans me laisser le temps de réagir, il lance une vidéo où je suis nue à califourchon sur le grand barbu, mes seins sautent en cadence, je crie des insanités.
Horrifiée, qui a pris ces films et comment sont-ils arrivés ici.
« - Je continue, ou ça vous suffit comme explication ?
Sans voix, je mapproche, et voit le nom de lexpéditeur des messages, Carine,
Non, elle na pas fait ça
Elle est folle.
Mon patron mannonce, licenciement immédiat sans indemnité. Je peux prendre mes affaires personnelles, mais je dois quitter la société sur le champ.
Je nai pas la force dessayer de me disculper. Je voudrais dire que cest ma vie privée, que cest de labus de pouvoir, mais jai honte, je nai quune envie, me sauver, partir loin.
Le DRH devient conciliant :
« - Je peux vous aider à trouver un nouveau travail. Que diriez-vous de dîner ensemble ce soir ?
Il me prend pour qui ce goujat. Devant mon refus, il se fait menaçant :
« - Fais ta pimbêche, tu préfères baiser avec des blacks, salope.
Je retourne dans mon bureau rouge de honte, jai du mal à retenir mes larmes. Gênée, ma secrétaire me demande ma carte de parking et de cantine, cest la procédure.
« - Mon mot de passe ne fonctionne plus
je nai plus accès à rien
Je ne fais déjà plus partie de lentreprise.
Je veux savoir. Conciliante, ma secrétaire me montre la photo du final, avec 3 vidéos. Je ne peux détacher mes yeux de son écran qui me montre nue, prise par deux hommes. Je ny crois pas. Quelle honte !
« - Tout le monde les a reçues ce matin, elles ont vite fait le tour des bureaux. Je suis désolée, ça ne nous regarde pas, cest votre vie.
Je quitte mon bureau, nosant regarder personne. Tous mes collègues tournent la tête à mon passage, mais rigolent dans mon dos.
Avant de rentrer, je dois passer à lhôpital chercher mes résultats. Jattends 5 heures dans ce parc qui devient mon confident. Jai envie de me foutre à leau, dans le bassin où nagent des canards.
Ouf, test négatif, enfin une bonne nouvelle
Je ne sais pas comment le dire à Robert, mais je le lui dirais.
Je rentre chez moi à reculons. Jai une heure pour reprendre mes esprits, comment vais-je pouvoir annoncer à mon mari que je viens de perdre mon travail.
Les emmerdes continuent.
Heureuse que le test soit négatif, je me jette au cou de Robert dès quil arrive. Il me repousse, je me fais câline, on sembrasse. Pour enlever toute ambiguïté, je lui montre le test :
« - Hier, jai été inconsciente avec le copain de Carine. Je suis passée à lhôpital au cas où
enfin rassure toi il était clean. Tu me pardonnes ce petit écart, je nétais plus moi, javais trop bu.
Je lembrasse en lui demandant pardon.
Il ne me répond pas, mais je sens quil va flancher. Il membrasse, me caresse, nous nous retrouvons nus sur notre lit. Je le sens tendu, il doit encore penser à cet autre. Je le prends dans la bouche, le suce, je veux lui faire oublier mes aveux. Il me baise, cest bon avec lui, pas aussi fort quhier mais tellement plus agréable. Je me retourne, prends-moi dans le cul mon chéri, efface la trace de ces inconnus.
Il refuse et senfonce dans ma chatte, je le sens jouir en moi, je suis heureuse.
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ROBERT
Après une douche où nous nous sommes lavés mutuellement, affalés sur notre lit, nous reprenons nos esprits. Je linterpelle :
« - Cétait mieux hier non ?
La surprise se lit sur son visage.
« - Mais non. Hier, jai un peu dérapé avec le copain de Carine, mais ça a été rapide, je nai même pas joui. Je regrette mon chéri, excuses moi.
Sans faire attention à sa réflexion, je continue mon explication avec un sourire ironique :
« - Souvent les femmes disent ne pas vouloir coucher le premier soir, par principe. Celle qui se fait baiser et sodomiser par deux inconnus, juste après les avoir rencontrés, tu appelles ça comment ? Une pute non ?
« - Tu es fou.
« - Donc ce nétait que pour le plaisir, je ne te suffis plus.
Je lui montre la vidéo où nue elle suce le black qui lui pelote les seins. La vidéo se termine, elle a la bouche pleine de son foutre.
« - Tu tes mise à poil en arrivant, ou ce sont eux qui tont déshabillée ?
A peine si Bérengère mentend. Elle fixe mon téléphone, ouvre de grands yeux. La bouche grande ouverte, elle a du mal à parler, elle hurle :
« - NOON !
Elle seffondre,
« - Jai honte, non mon chéri ne me regarde pas, pardon. Je ne sais plus ce que jai fait.
« - Moi je ne le sais que trop.
« - A toi aussi ? Ce nest pas possible. Pourquoi ?
« - Comment ça, à moi aussi ?
Se prenant la tête dans les mains, elle se cache le visage.
« - Cest Carine qui ta envoyé ça ? Elle a aussi envoyé des vidéos et des photos à mon patron et à toute la boite, jai été mise à la porte comme une malpropre, je nai plus de boulot. Quelle honte devant mes collègues. Et le DRH qui voulait passer un moment avec moi, il ma insulté.
« - Pourtant hier tu nas pas fait la difficile.
Tu me dois une explication.
« - Que veux-tu que je te dise, tu sais tout maintenant.
Elle seffondre en pleurs.
Je lui raconte en détail, comment jai été tenu informé au cours de la soirée. Je lui fais lire les messages de Carine. Le dernier lui fait faire la grimace :
« - Cest dégueulasse, comment a-t-elle pu écrire un truc pareil ?
« - Et toi comment as-tu pu faire un truc pareil, cétait bien toi sur la photo ?
« - Dire que je ne me suis même pas aperçue que Carine me filmait, la salope. Elle ma encouragée, me disant dix fois que tu ne le saurais jamais. Pardon mon chéri. Je taime, je ne voulais pas te tromper.
« - Pourtant tu las fait. Je suis passé voir un avocat cet après-midi.
« - Non ? tu veux me quitter ?
« - Pas moi, toi.
« - Ne mabandonne pas, je ne pourrais pas le supporter. Je taime.
Je lui montre la photo dans le bar, elle est dans les bras dun black, et celle où elle danse dans les bras dun autre qui la caresse.
« - Tu maimes ? Regarde, tu venais juste de menvoyer un message pour me dire que tu maimais
tu avais déjà décidé de coucher avec eux.
« - Non
je ne sais pas
je ne sais plus.
« - Tu tes moquée de moi
Carine et toi, vous avez bien dû rire du mari cocu.
« - Oh non.
Choquée, Bérengère baisse la tête, fuit mon regard.
« - Rappelle-toi tes messages. Ta soi-disant sortie entre filles, « ne mattends pas », « couches toi, tu travailles demain », « je ne veux pas te déranger », « je ne rentrerais pas tard »
mensonges, mensonges, Tu nas pas arrêté de me mentir. Moi, je te faisais confiance, cest ça lamour.
« - Je pensais juste aller boire un verre avec Carine.
« - Tu penses que je vais te croire ? Tu tes habillée comme ça pour aller boire un verre ?
« -
Je vais me coucher. Elle sapproche du lit, je la repousse :
« - Non pas dans le lit conjugal, va sur le canapé, je ne veux plus te voir.
« - Mais mon chéri, on vient de faire lamour.
« - Je peux baiser avec une pute, mais pas dormir avec une pute.
« - Oh !
Bérengère quitte la chambre en sanglot.
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ROBERT
Je ne peux pas admettre que Carine se soit attaquée à Bérengère, elle ma trahi, trompé, mais cest encore ma femme. Moi aussi je sais prendre des photos avec mon téléphone.
Ce matin au bureau, je la croise, elle quitte la société.
« - Tes un salaud, me faire perdre mon job.
Je lui propose de prendre un café :
« - Rassure-toi, je ten trouverais un autre, nous pourrions en parler un de ces soirs.
Lui dis-je avec mon plus grand sourire. Elle comprend mes intentions :
« - Je croyais que tu ne voulais pas tromper ta femme ?
« - Cette salope ? On se sépare, je suis libre maintenant.
Un sourire illumine son visage :
« - On se voit quand ?
Rendez-vous est pris deux jours après. Ma vengeance est en marche.
Je retrouve Carine à lhôtel, elle se fait tendre. Je lembrasse, la caresse nue sur le lit.
Au bout dun quart dheure, on frappe à la porte. Carine est étonnée, pour la circonstance jai recruté deux beaux mâles sur Internet :
« - Un cadeau pour toi, tu las bien mérité.
Leffet de surprise passé, elle détaille mes invités avec envie :
« - Cest pour moi ? Merci.
Dit-elle en regardant les mecs se déshabiller et venir la rejoindre.
Je les ai bien renseignés. Ils ne lésinent pas, la couvrent de baisers de la tête au pied avec une petite halte sur son entrejambe, leurs mains ne sont pas inactives. Carine perd la tête, elle sabandonne à leurs caresses, elle ma déjà oublié. Fascinée par ces deux bites qui se tendent vers elle, elle les branle et les suce à tour de rôle, ses yeux humides reflètent son désir.
A ce spectacle, je bande, mais je garde la tête froide. Je filme toute la scène. Carine ne se rend compte de rien.
Elle se retrouve entre eux, le premier senfonce dans sa chatte et lattire sur lui pour présenter son cul à son complice qui sans plus attendre lencule violemment. Un petit cri de surprise, très vite elle halète de plaisir, balançant son corps davant en arrière. Je narrête pas de filmer dessus, dessous, toute à son plaisir Carine ne me voit plus.
Soudain elle cri, un long cri. Celui qui la baise est inondé :
« - Ouah une femme fontaine.
Son acolyte, toujours planté dans son cul pousse un cri en voyant la tache rouge qui sagrandit sur les draps. Je comprends que ce nétait pas le cri dun orgasme mais un cri de douleur, Carine saigne abondement.
Les deux hommes se retirent ensemble épouvantés. Sans même se laver, ils fuient rapidement.
Carine se tient le ventre, se tord de douleur. Je ne vais pas labandonner. Jarrête de filmer pour appeler les secours
Une ambulance lemmène à lhôpital.
Dans lambulance, linfirmier diagnostique « fausse couche ».
« - Quoi ?
Carine pleure :
« - Oui je suis enceinte depuis 2 mois, mon copain était tellement heureux en lapprenant quil ma proposé de nous pacsés, on a décidé de sinstaller ensemble. Jai même quitté mon amant. Je voulais minstaller avec mon chéri et mon bébé.
Ce soir, jai accepté de passer un moment avec toi pour faire cocu Bérengère, et tu mas tentée avec tes deux mecs, tu savais que ça me plairait. Une dernière fois, lapothéose avant de me caser.
Je laide à remplir les papiers à lhôpital. Elle me fait presque pitié, mais quelle salope sachant quelle attend un bébé.
En sortant de lhôpital, je croise son copain, il vient voir Carine un bouquet de fleurs à la main. On se connaît de vue, je lui explique que Carine a fait une fausse couche. Je devine sa déception, il était tellement heureux de devenir papa.
« - Comment est-ce arrivé ?
Sans hésiter, je lui montre la vidéo, où les deux mecs baise violemment Carine.
Pas vraiment étonné « Elle ne changera jamais », il jette son bouquet dans une poubelle et sen va.
Voyant la tristesse sur son visage, je me demande si jai eu raison de lui dire la vérité, mais Il vaut mieux quil sache maintenant avant de faire sa vie avec elle, il aurait certainement souffert plus tard.
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Sans en reparler, Bérengère sest installée dans la chambre damis. La vie continue, côté à côte, comme des colocs. Je me sens seul dans notre grand lit, mais je ne peux plus la toucher.
Un soir, alors que je regarde la télé, assise sur un fauteuil elle me parle de Carine, elle lui a téléphoné pour comprendre. Elle sest faite engueuler, me traitant de salaud de ne pas avoir voulu coucher avec elle.
Elle me regarde, interrogative :
« - Cest vrai, jai un peu flirté avec elle comme souvent entre collègue, mais jamais je naurais pu te tromper. Je taimais.
« - Moi aussi je taimais, je taime toujours.
« - Tu maimais ? Pourtant tu nas pas hésité une seconde
« - Tu ne vas pas me quitter ?
« - Pourquoi rester ensemble ? Vu comme tu as joui avec ces deux gros calibres, jai bien compris que je ne te suffis pas.
« - Mais non, jai toujours eu beaucoup de plaisir avec toi, tu es si attentif, si tendre, si respectueux.
« - Donc ce que tu cherches ce sont des hommes qui ne te respectent pas. A ce que jai pu voir, ils nont pas demandé avant de jouir dans ta bouche, ni de te prendre par derrière
Et ça na pas eu lair de te déplaire, tu en redemandais. Tu veux voir les films, je les ai tous.
« - Tais-toi, effaces les. Quand jy pense. Je ne comprends pas ce qui ma pris, Carine ma manipulée, je ne savais plus où jétais, ni avec qui jétais.
« - Ni que tu étais mariée, et que tu me faisais cocu.
« - Si tu savais comme je regrette.
« - Moi aussi je regrette, nous étions heureux.
« - Nous pouvons encore lêtre.
« - Désolé. Je sais que je ne pourrais plus jamais te satisfaire. Je ne voudrais pas quun jour tu me reproches de ne pas te faire jouir comme tu as joui, comme tu aimes.
« -
Je pars me coucher, une boule au creux de lestomac.
Un soir en rentrant, jai trouvé deux valises dans lentrée, elle mattendait :
« - Je ne vais pas mimposer, je vois bien que tu ne maimes plus. Je te comprends, je me suis conduite comme une salope, jespère quun jour tu me pardonneras.
Je nai rien dit, pas fait un geste. Espérait-elle que je la retienne, sûrement. Je nen avais pas envie. Si javais le cur gros, je ne laimais pas suffisamment pour accepter une telle trahison.
Elle est allée sinstaller dans sa famille qui na pas compris notre séparation.
Nous nétions pas mariés, sortir dun pacs a été simple et rapide.
Je nai plus eu aucune nouvelle de Carine. Quand elle est sortie de lhôpital, son copain nétait plus là, il na jamais voulu la revoir, tous ses rêves sétaient envolés. Le pauvre, je lui souhaite de trouver une femme gentille et honnête, pas comme Carine
ni comme Bérengère.
Je me suis jeté à corps perdu dans mon travail, pour oublier
Les images heureuses avec Bérengère se mélangeaient avec celles de cette soirée maudite.
---o O o---
NOTE DE LAUTEUR
En écrivant la suite de la vie de Robert et de Bérengère, comme à chaque fois, je me projette dans la peau des personnages, et je me suis posé la question, pardon ou séparation ?
Jai longuement hésité. Ne pouvant trancher, je vous propose deux fins à lopposé lune de lautre. Chacun choisira
ou en trouvera une troisième.
---o O o---
ÉPILOGUE 1
Les mois
les années ont passés.
Dans un centre commercial, japerçois Bérengère, je ne lai pas revu depuis notre séparation. En me voyant elle me sourit tristement, un peu gênée. On hésite, je me penche pour lui faire la bise.
Je me tourne vers une jeune femme à deux pas derrière moi :
« - Corinne, viens voir ma chérie.
Bérengère sursaute, elle a mal compris, je me rends compte quelle a dû penser que jétais avec Carine. Elle a lair rassuré en voyant Corinne, mais triste de la voir pousser un landau avec notre bébé de 3 mois.
Je fais les présentations :
« - Corinne, ma femme
Bérengère mon ex
« - Bonjour Bérengère, vous êtes très belle. Robert ma peu parlé de vous, jai limpression que vous avez du beaucoup souffrir lors de votre séparation. Il a eu du mal à sengager avec moi, même après la naissance de notre bébé.
Je propose daller boire un verre ensemble. Bébé pleure, ma compagne décide de rentrer rapidement, confiante elle me dit « Allez-y, tu me rejoindras à la maison ».
Attablé devant un café, je ne sais quoi dire à Bérengère, cest elle qui rompt le silence :
« - Alors, tu as refait ta vie ?
« - Comme tu vois. Jai rencontré Corinne il y a bientôt deux ans, elle ma donné un beau bébé, Nous nous sommes pacsés à sa naissance. Et toi ?
Sans répondre à ma question, Bérengère poursuit sa pensée :
« - Jaurais aimé avoir un bébé avec toi. On a vécu des moments si intenses tous les deux.
« - Moi aussi, jaurais aimé un bébé de toi. Mais
.
« - Si tu savais comme jai regretté cette soirée, espérant que tu me pardonnes.
« - Cest le passé.
« -
« - Et toi, tu as rencontré quelquun ?
« - Non, jai essayé une fois, je laimais bien, mais ça na pas duré, javais limpression de te tromper une nouvelle fois. Il na pas compris, depuis je fuis les hommes.
« - Toi qui voulais fonder une famille, avoir des s ?
Bérengère ne dit rien, elle sort son portable et me montre la photo dune jolie petite fille, bouclée, crépue, la peau café au lait, une belle petite métisse :
« - Jétais enceinte quand on sest séparé. Je ne saurais jamais qui est son père, cest mieux comme ça.
« - Si tu savais que cétait le fruit de cette soirée. Pourquoi ne pas avoir avorté, cétait presque un viol.
« - Non ce nétait pas un viol, et jai espéré jusquà la dernière minute quelle était de toi, tout aurait été différent
Javais lespoir que tu me pardonnes. Mais non, cest la fille dun de ces types.
Jai les larmes aux yeux :
« - Quel gâchis ! Je te souhaite dêtre heureuse
La nostalgie métreint la gorge. Je rentre chez moi sans me retourner, retrouver Corinne et ma petite fille.
---o O o---
ÉPILOGUE 2
Les jours passent. Elle me manque, mais je lui en veux trop pour faire le premier pas.
Un jour au bureau, je reçois un appel de sa sur, elle mannonce que Bérengère est à lhôpital, elle a fait une tentative de suicide.
Je demande à ma secrétaire dannuler tous mes rendez-vous, et quitte mon bureau précipitamment.
Sa sur mattend dans le hall de lhôpital, au même endroit où jai montré la vidéo de Carine à son ami. Des souvenirs me remontent en mémoire, tout cela me semble si loin, dans une autre vie.
Elle mexplique :
Bérengère déprime depuis quelle habite chez eux. Elle sen veut davoir détruit son ménage, de mavoir perdu. Elle se traite didiote. Tous les soirs, elle lentend pleurer dans sa chambre.
« - Tu sais, elle taime toujours.
« - Que sest-il passé ?
« - A midi en prenant le café, elle sest mise à parler, elle semblait ne pas me voir, à parler pour elle « Je ne suis quune salope, jai foutu ma vie en lair. Robert a raison, je ne suis plus digne de lui
».
« - Jai essayé de la raisonner, elle ne mécoutait pas. Jai dû partir au travail. Heureusement, ayant oublié mon téléphone, je suis revenue au bout dune heure, leau de la baignoire était toute rouge, elle sétait ouvert les veines dans la salle de bain. Elle avait déjà perdu connaissance. Jai appelé une ambulance, et je tai informé dès que jai su quelle était hors de danger.
Bérengère dort, je ne la reconnais pas, les traits tirés, les yeux gonflés, mal coiffée
ce nest plus la femme que jai aimée. Sa sur remarque ma surprise :
« - Elle se laisse aller. Certains jours, elle ne shabille même plus. On dirait quelle cherche à se dévaloriser, à se détruire.
Je massoie sur le fauteuil à côté du lit, sa sur doit retourner à son travail, je prends la relève. Certainement elle préfère ne pas être présente quand Bérengère se réveillera, elle nous laisse seuls.
Pendant plus dune heure, je la regarde et lui parle doucement en lui tenant la main. Les souvenirs se bousculent dans ma tête. Mentend-elle ?
Bérengère ouvre un il, maperçoit, un grand sourire inonde son visage, ses yeux pétillent.
Son bonheur me va droit au cur, sans le vouloir je lui renvoie son sourire, jai gardé sa main dans la mienne.
Elle me serre la main, saccroche à moi. Nos yeux parlent pour nous.
Elle se rendors, le sourire aux lèvres.
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